Un moment pas comme les autres... [PV : Chiaki-kun]

Quand la cloche sonna, indiquant la fin des cours, elle se sentit... Comment dire... libérée.
Elle s'étira de tous ses membres, et bailla.

Sumire : "Waaaaah... J'aurais bien besoin d'un petit moment à moi..."
Toyaki : "Su-chan... Tu veux te reposer ? C'est vrai que c'est dur, les cours ces temps-ci..."
Sumire : "Tu peux le dire !!! J'en peux plus..."

Elle bailla de nouveau, pendant que la salle se vidait, petit à petit.

Toyaki : "Eh !!! Je connais un endroit où tu pourras te reposer comme il se doit !!! Le calme y règne, les fauteuils rouges absorbent le bruit, et la configuration de la salle fait que tu ne peux entendre que ce qui se passe sur scène. Alors ? Qu'en dis-tu ? Je t'y emmènne ?"
Sumire : "Ya-chan... Tu ne parlerais pas de la salle de théâtre, pas hasard ?"
Toyaki : "Euh... Si... Et..."

Elle s'interrompit. Son portable sonnait. Elle décrocha, et s'éloigna quelques secondes, le temps que Sumire range ses affaires dans son sac et secoue la jupe de son uniforme. Puis son amie revint, et elle dit :

Toyaki : "Désolée... Ma colocataire veut absolument que j'y aille... On doit aller faire du shopping ensemble, et si je n'y vais pas maintenant, je ne trouverai pas de bonnes affaires... Je te rapporte un truc ?"
Sumire : "Non, non, merci... Ce n'est pas la peine... Mais merci quand même ! A plus, Ya-chan !"

Et son amie quitta les lieux. Elle était désormais seule dans la salle de classe.

Sumire : *Qu'est-ce que je fais ? J'y vais ou j'y vais pas ? Hum... Le calme de la salle de théâtre... Bon, allez, j'y vais.*

Elle sortit de la salle, le coeur léger. Dévalant les escaliers, sautant les balustrades, ouvrant et refermant les portes, elle arriva bientôt devant la salle de théâtre. Les portes étaient gandes ouvertes. Elle pouvait entendre les élèves finir le cours qui s'y déroulait. Puis elle entendit de l'agitation, et savait que le cours était terminé. Elle vit les premiers élèves sortir de la salle, leurs livres à la main, et le sourire aux lèvres. Comme elle, ils devaient être exténués.
Elle slaloma entre les personnes, et réussit enfin à passer la porte. Mais quelqu'un, sans le vouloir, lui fit un croche-patte. Elle poussa un petit cri, tomba sur les escaliers, roula à terre quelques secondes, puis s'arrêta.

Sumire : "Aïe aïe aïe..."

Elle se frotta le dos, qui la faisait souffrir. Puis elle se rendit compte que tout le monde la fixait, et cherchait le (ou la) fautif(ve).

Sumire : "Euh... Je... C'est pas grave... Je vais bien..."

Mais ils ne l'entendaient pas de cette oreille. Ils continuaient à fourmilier autour d'elle, s'accusant mutuellement, cherchant à faire avouer le (la) coupable.
Toujours à terre, elle vit que quelqu'un, qui avait un comportement différend de celui des autres, lui tendait la main. Elle la saisit, ravie de ce petit changement de comportement. Elle se releva grâce à cette main.

Sumire : "Merci beaucoup..."